Jeux et jouets de Collection


Ces jouets de chiffon sont les créations exclusives d’Escale Histo, réalisés dans notre atelier situé en Seine et Marne (France).

Ce sont des pièces uniques et sont le fruit de recherches historiques, que ce soit des jouets ou jeux existant déjà au Moyen Age ou des jouets s’inspirant de l’imaginaire médiéval.

Dans la mesure du possible, ils sont taillés dans des matières naturelles et nous nous efforçons de pratiquer des tarifs raisonnables.

Vous pouvez les retrouver dans notre échoppe, lors de fêtes médiévales (voir agenda Escale Histo) ou faire une commande personnalisée avec devis.

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Petite histoire de la poupée de chiffon...

Dès l’antiquité on trouve des poupées de bois ou de terre cuite, articulées ou non.
Dans la France du Moyen Age, Il semblerait que ce soit la poupée de chiffon qui soit la plus courante.
On la nommait Mariotte, diminutif qui fait référence aux marionnettes (petite Marie), sortes statuettes (de chiffon) représentant la vierge Marie.
Plus proche de la renaissance, la Mariotte désigne plutôt une figurine faite dans divers matériaux et utilisée en sorcellerie.
Petite histoire de la marionnette…

Ce mot nous vient du Moyen Age, ou tout d’abord il se rapportait à de petites représentations de la vierge Marie. Ces sortes de poupées étaient de « petites Maries » ou des « Marionnettes ».
Dans la France du Moyen Age, la marionnette prend peu à peu la forme qui vous est proposée aujourd’hui et est utilisée par les religieux  dans un but pédagogique. Elle représente des personnages de l’histoire sainte, tout comme les grands spectacles de théâtre donnés lors de grandes fêtes publiques, dons les thèmes sont bibliques.
Peu à peu son utilité et ses représentations deviennent populaires, voire même, comiques et l’on voit de plus en plus de spectacles de marionnette, dont le but est essentiellement de distraire le peuple dans les foires.
On en trouve mention dans les « chansons de geste » et l’on ne parle que de marionnette à gaine.
Cependant la fonction religieuse  est la plus commune jusqu’à la renaissance.
Petite histoire de la licorne...
 
Animal Mythique mentionné dans la bible (7 fois), Elle y est tantôt bénéfique, tantôt maléfique.

Dès le Moyen Age, dans les œuvres romancées, elle est décrite comme un animal magique et bénéfique, symbole du bien et de pureté. Elle est décrite comme un animal craintif, capable de purifier l’eau empoisonnée, et se laissant mourir de chagrin quand son compagnon est tué.
Jusqu’au XIXe siècle, certains charlatans prétendent faire des remèdes avec de la poudre de corne de licorne.

Au XIIIe siècle elle fait son apparition dans les armoiries. Au XIVe et XVe siècle le commerce de corne de licorne est très actif et un trésor qui ne comprend pas une corne de licorne, n’est pas un trésor remarquable.

Ses représentations les plus connues sont deux séries de 6 tapisseries du début du XVIe siècle : « La Chasse à la Licorne » et « La Dame à la Licorne ». La remise en question de sa réelle existence débute à la même époque.
Petite histoire de la Sirène…

Elle est un personnage mythologique, longtemps associée à la mort, qui fut même représentée dans les rites funéraires de certains peuples.

Avec la christianisation européenne, on lui fait jouer le rôle de la tentatrice. Elle appelle les marins, les séduit et les mène à leur perte, voire à la mort.

Jusqu’au XIIe siècle, elle représente tout ce qui peut noircir l’âme et elle est tantôt représentée sous la forme d’une femme poisson, tantôt sous la forme d’une femme oiseau.

La femme poisson étant plus courante, dès le XIIIe sicle, elle devient ambivalente. Elle est le symbole de la perdition de l’âme et parfois celle de l’âme noire qui se rachète, sauvant les marins en leur prédisant une tempête, sauvant un enfant et l’allaitant.
Son image est autant celle du bien que du mal, de la mort que de la vie sauve.

 
Petite histoire du dragon…

Le dragon est un animal légendaire qui a généralement une image négative.
Il est réputé pour vivre dans les grottes et être le gardien de trésors.


Des légendes telles que celle de Saint Georges et de Sir John Conyers restent les plus connues. 

Dans la légende du roi scandinave Beowulf (manuscrit du XIe siècle),  Un dragon brûle les villages. Car un esclave lui a volé une coupe d’or provenant de son trésor. Beowulf accompagné de son plus courageux guerrier, tue le dragon dévastateur, alors qu’il agonise après avoir été empoisonné par la mortelle morsure du dragon.

En 793, sur une ile Anglaise, Lindisfarne, Un monastère a été attaqué, pillé et incendié par un raid viking. La légende dit que lors d’un violent orage, des dragons (référence à la proue des bateaux) ont attaqué le monastère.


Dans la bible il est annonciateur de catastrophes et pour les chrétiens, le vaincre illustre la victoire cotre le diable. Une cinquantaine de Saints l’auraient combattu et vaincu. 


Au XIVe siècle, sur l’ile de Rhodes, un chevalier aurait tué un terrible dragon et la tête fut pendue au dessus de la porte des fortifications.  Quelques siècles plus tard, on aurait identifié cette tête comme celle d’un crocodile.
Petite histoire du cheval…
 
Le sujet est vaste et un résumé s’impose.
 
Le cheval au Moyen Age, est avant tout, symbole de haut rang et réussite sociale, car extrêmement couteux à l’achat et à l’entretien.
 Le destrier est destiné à la guerre ; le palefroi, à la chasse et promenades ;  le sommier,  au transport de lourdes charges. Ceci pour les principaux.

Dans certaines œuvres médiévales, il existe un attachement et rapport quasi fusionnel entre le chevalier et son destrier.

Le cheval est  présent dans l’univers des enfants sous forme de statuettes de bois ou argile. On le retrouve également sous diverses formes rudimentaires, que l’enfant peut enfourcher pour jouer au chevalier. Il est également question de chevaux de bois tirés par des cordes pour entrainer les futurs chevaliers à l’art de la joute à cheval et de la guerre.

Enfin, de nos jours, demandez à un enfant de citer des noms qui, pour lui, représentent la chevalerie :
Il  vous  répondra par l’un des ces mots (voire les trois) : épée, armure, cheval.



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